Par
pierre-thiry
Le 19/05/2014
Vous vous souvenez que Carine rédactrice du blog Les Evasions de Kreen a eu une raison particulière de recommander la lecture du Mystère du pont Gustave-Flaubert: «Un petit plus pour moi tout spécialement : lire un petit hommage à l’opéra Didon et Enée et plus précisément au morceau Come away fellow sailors de Henry Purcell» Pour lire cet article en intégralité cliquez ici.
Merci à Carine d'avoir fait cette remarque... Aimer Purcell est en effet une excellente raison de lire Le Mystère du pont Gustave-Flaubert. Didon et Enée est depuis longtemps un de mes opéras préférés, peut-être même MON opéra préféré. Il a fait l'objet récemment l'objet d'une remarquable représentation à l'Opéra de Rouen. J'y suis allé mardi 13 mai dernier, très content d'y être allé. J'y ai salué bien aimablement les amis que j'y ai croisé (heureux de les avoir vu... Le public de l'opéra de Rouen n'est plus aujourd'hui comme il était ce jour de février 1852 où Gustave Flaubert s'y était rendu: «J'ai reconnu du monde que je n'ai pas salué, lequel a fait de même: c'était très fort de part et d'autre. Le plaisir d'entendre de fort belle musique, très bien jouée a été compensé par la vue des gens qui la partageaient avec moi...» écrivait Flaubert, dans une lettre évoquée par Le Mystère du pont Gustave-Flaubert, page 121). Mardi dernier ce n'était pas comme en 1852. Le public de l'Opéra de Rouen saluait. Il a même salué les artistes, applaudi avec chaleur cette représentation de Didon et Enée par le Poème Harmonique et le Choeur Accentus dirigés par Vincent Dumestre, l'interprétation musicale et la mise en scène fabuleuse. Bravo aux formidables acrobates, bravo à ces talentueuses danseuses (dont l'une m'a enthousiasmé en jouant de la viole gambe (à 40 minutes du début). Une des plus belles interprétations de Didon et Enée que j'ai jamais entendu. Alors permettez-moi de la partager avec vous mes chers lecteurs: voici la retransmission de cette représentation (merci à Culture Box pour cette rediffusion). Sans l'existence de cet opéra aurai-je le même goût pour l'écriture? Pour la musique? Le rythme de la langue?... J'arrête de parler et je vous laisse écouter (une représentation vidéo sur ordinateur ne dit malheureusement pas tout de ce qu'on a pu ressentir en direct, dans la salle mais peut en laisser subsister quelques échos).